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Néo-fascisme « à la française »

par Hichem Karoui

Lorsque les vues d’un gouvernement sur la laïcité contredisent les principes démocratiques, lorsqu’il restreint la liberté d’expression et de pratique des croyances religieuses de la minorité la plus importante du pays tout en permettant à la haine de l’extrême droite envers les immigrés, les musulmans, les Arabes, les Africains et les Asiatiques de prospérer, ce gouvernement est-il encore démocratique, ou devrions-nous plutôt parler d’une nouvelle espèce  de fascisme ? Ce pays, malheureusement, existe – une honte pour la vraie démocratie – et il s’appelle la France, ou plus precisément la France de Macron.

 

En tant que doctrine politique, la laïcité préconise de séparer les institutions gouvernementales et les personnes chargées de représenter l’État des institutions religieuses et des dignitaires. Un État laïc est un État dans lequel les activités et les choix publics, en particulier politiques, ne sont pas influencés par des idées et/ou des pratiques religieuses.

La démocratie, quant à elle, est un système de gouvernance dans lequel les citoyens exercent leur pouvoir par le vote. Le gouvernement est choisi par le peuple dans une société démocratique, et il est censé respecter et préserver les droits et libertés de tous les citoyens, y compris les minorités religieuses.

Lorsque les idées d’un gouvernement sur la laïcité contredisent les valeurs démocratiques, par exemple lorsqu’elles entravent la liberté d’expression et la pratique des croyances religieuses d’une minoritaires du pays, cela soulève des questions sur la nature démocratique du gouvernement. Cela est particulièrement vrai si le gouvernement semble favoriser les croyances d’extrême droite qui incitent à l’hostilité contre  cette même minorité , les immigrants, les Arabes, les Africains et les Asiatiques.

Le fascisme, en tant qu’idéologie politique, se définit par un pouvoir dictatorial, une répression par la force de l’opposition et un enrégimentement social et économique strict. Il comporte souvent des aspects de nationalisme, de racisme et de xénophobie.

On peut se demander si un gouvernement qui restreint les libertés religieuses et encourage l’idéologie d’extrême droite peut encore être considéré comme démocratique ou s’il est au bord du fascisme. Il est essentiel de se rappeler que la démocratie ne se limite pas à la règle de la majorité ; Il s’agit aussi de défendre les droits et libertés des minorités. On pourrait soutenir qu’un gouvernement n’honore pas les principes démocratiques s’il restreint les libertés religieuses et encourage la haine contre des groupes particuliers.

Cependant, d’une part, bien qu’il puisse y avoir des éléments qui ressemblent au fascisme, tels que la promotion d’idées d’extrême droite et l’oppression de groupes spécifiques, d’autres traits du fascisme, tels que l’autorité dictatoriale et la suppression de l’opposition politique, doivent également être pris en compte.

Mais je soutiens que tout change dans la société, y compris les idéologies. Le fascisme évolue, se modifie et s’auto-adapte. Il n’est pas nécessaire pour un gouvernement aujourd’hui de reproduire le fascisme de Mussolini tel qu’il était dans tous ses aspects. Il serait insensé de le faire sans mettre en péril sa crédibilité au sein de l’Union européenne, parmi les pays démocratiques et dans le monde. D’autres voies sont utilisées, donnant naissance à une nouvelle forme de fascisme : « à la française » !

En restreignant la liberté de croyance de plus de 10 % de sa population, le gouvernement français a eu recours à une interprétation erronée de la laïcité, où au lieu de protéger de manière égale toutes les minorités religieuses, le gouvernement a déclaré une guerre (mal)« sainte » contre la population musulmane. Tout cela pour lutter contre l’islamisme, qui est considéré comme une mauvaise interprétation déformant la foi islamique ! Le problème, c’est que le gouvernement français utilise le même fléau qu’il prétend combattre : une mauvaise interprétation déformant la laïcité. Macron combat un extrémisme par un autre non moins néfaste.

En mettant constamment en œuvre des politiques anti-musulmanes, l’administration française a développé une nouvelle forme de fascisme. Nous l’appellerons « néo-fascisme ». Tout en se revendiquant centriste et libéral – il a même été ministre dans un gouvernement socialiste avant de changer de veste – Macron parle au nom de l’extrême droite. Quel est ce « libéralisme » qui ferait se retourner Voltaire dans sa tombe ? C’est un mélange d’opportunisme politique avec des ingrédients comme le pragmatisme américain et, en plus, la haine de l’extrême droite. Pas étonnant que le président français se soit senti proche de son oncle américain, Donald Trump !

Les politiques anti-musulmanes, anti-arabes (la majorité des arabes sont musulmans, n’est-ce pas ?), anti-africaines (tant de musulmans dans les anciennes colonies se révoltent contre lui) et anti-asiatiques (en bref, anti-migrants) de Macron ont plu à l’ensemble de la communauté d’extrême droite, à l’exception de Marine Lepen, qui s’oppose à ce qu’il chasse sur son territoire. Qu’en tirons-nous ?

Comment Macron a nui à la réputation et au prestige de la France

La présidence d’Emmanuel Macron a été définie par une série de politiques anti-musulmanes, ce qui a incité certains critiques à qualifier son gouvernement de néo-fasciste. Sous la présidence de Macron, le gouvernement français a promulgué une variété de lois anti-musulmanes, notamment la loi « anti-séparatisme ». Macron a affirmé que l’islam est une «religion qui est en crise dans le monde entier aujourd’hui », et il affirme fréquemment que les activités violentes des musulmans français sont exceptionnelles. De nombreux observateurs et experts pensent que Macron a utilisé l’islamophobie comme stratégie électorale avant les élections présidentielles d’avril 2022. Les critiques ont détecté un changement dans la position politique de Macron, certains affirmant qu’il s’est déplacé vers l’extrême droite. Macron, ancien membre du Parti socialiste français de centre-gauche, a créé La République En Marche ! (LREM) en 2016 et s’est présenté à l’élection présidentielle contre Marine Le Pen du Rassemblement national. Cependant, sa politique et sa rhétorique ont été perçues comme de plus en plus alignées sur les idées d’extrême droite, notamment à l’égard des musulmans.

Le pays des droits de l’homme ?

Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont accusé la France de perpétuer un racisme systématique, ce qui en fait un sujet approprié pour notre analyse.  Voici quelques-unes des associations :

Amnesty International : Il s’agit d’un mouvement mondial de plus de 10 millions de personnes qui militent en faveur d’une société où tous les êtres humains ont un accès égal aux droits humains. Amnesty International a intenté un recours collectif contre le gouvernement français, alléguant une discrimination raciale généralisée de la part de la police. Elle a également publié un rapport sur la pratique répandue et illégale du profilage ethnique par la police française.

Human Rights Watch est une organisation non gouvernementale internationale qui surveille et signale les violations des droits humains dans le monde entier. Human Rights Watch s’est joint au recours collectif contre le gouvernement français et a appelé à une enquête internationale sur le racisme policier. En France, elle a également documenté des exemples d’usage disproportionné de la force, de contrôles d’identité biaisés et de comportements abusifs de la part de la police.

Open Society Justice Initiative : un programme de l’Open Society Foundation qui fournit une assistance juridique experte pour les litiges et la défense des droits de l’homme dans le monde entier. L’Open Society Justice Initiative  a également participé au recours collectif contre le gouvernement français et a appelé à des réformes pour abolir le profilage ethnique par la police française. Open Socity a également financé des contentieux stratégiques et des recherches en France sur les discriminations raciales et les violences policières.

Un État policier en France

Maintenant, savez-vous comment le gouvernement Macron a réagi ?

 Le gouvernement français a simplement présenté un projet de loi qui rendrait illégal le fait de filmer ou de publier des images de policiers lors d’une opération de police. Cela équivaut à donner carte blanche à la brutalité policière – la dernière frontière avant l’établissement d’un authentique État policier.

Le projet de loi, connu sous le nom de Loi sur la sécurité mondiale, a été adopté par l’Assemblée nationale en novembre 2020. Cependant, il s’est heurté à une forte opposition de la part des groupes de défense des droits de l’homme, des journalistes et des manifestants car, bien sûr, il porte atteinte à la liberté de l’information sur la responsabilité de la police.

Compte tenu de cela, on peut se demander ce que nous apprenons du mandat de Macron. Qu’est-ce qui distingue la France de toute autocratie du tiers-monde qui méprise les droits de l’homme ? La France peut-elle encore donner l’exemple en tant que modèle de valeurs humanistes et démocratiques ? Nous n’avons même pas besoin de répondre à ces questions, tant la réponse paraît évidente.

À la suite des remarques de Macron sur l’islam et de sa défense publique des caricatures représentant le prophète Mohammed, plusieurs pays à majorité musulmane ont lancé un boycott international des produits français. Amnesty International a également critiqué le gouvernement d’Emmanuel Macron pour sa réponse au meurtre de l’enseignant français Samuel Paty, soulignant que si le gouvernement a déclaré son soutien à la liberté d’expression, il a simultanément lancé une campagne de diffamation contre les musulmans français.

Exemples de discriminations à l’égard des musulmans en France

Selon de nombreuses recherches et publications, il existe plusieurs cas de discrimination musulmane en France.

    Discrimination à l’emploi : Les musulmans en France sont moins susceptibles d’être rappelés pour un entretien d’embauche que les chrétiens ayant des qualifications comparables. Selon une étude de l’Institut d’économie du travail de l’IZA, les musulmans en France subissent des discriminations professionnelles, en particulier s’ils sont religieux.  Selon le rapport,  le taux de rappel des candidats musulmans était inférieur de 6,7 points de pourcentage à celui de leurs homologues chrétiens.

Discrimination dans l’éducation : Selon une étude menée en France, les personnes ayant un nom et un prénom musulmans qui postulent à des programmes d’études supérieures sont confrontées à plus de discrimination que celles dont le nom est ethniquement français. Ceux qui portaient des noms musulmans étaient 12,3 % moins susceptibles de recevoir une réponse à chacun de leurs e-mails de programme d’études supérieures.

Discrimination dans les lieux publics : Depuis 1989, le système juridique français autorise diverses restrictions à l’expression religieuse musulmane. Par exemple, le Sénat français a promulgué une interdiction de la dissimulation du visage le 14 septembre 2010, tandis que l’Assemblée nationale en a adopté une le 13 juillet 2010. La loi est entrée en vigueur le 11 avril 2011 et interdit  le port de tout couvre-chef dans les lieux publics,  y compris les masques, casques, cagoules, niqabs et autres voiles, sauf dans certains cas. Bien que la loi ne mentionne pas l’islam ou la religion, elle est certainement perçue comme ciblant les femmes musulmanes qui portent le voile intégral en tant que pratique religieuse. Des organisations de défense des droits de l’homme, des journalistes et des manifestants ont critiqué l’ordonnance pour violation de la liberté d’expression et de religion et pour stigmatisation et marginalisation des femmes musulmanes.

Discrimination en matière de logement et interactions avec la police : La discrimination à l’égard des musulmans existe en France, qu’il s’agisse du logement, de l’emploi ou des relations avec la police. Selon les statistiques du gouvernement, 42 % des musulmans disent avoir été victimes de préjugés en raison de leur foi, une proportion qui grimpe à 60 % chez les femmes qui portent un foulard.

Discrimination dans la représentation médiatique : Les représentations médiatiques françaises de l’islam dépeignent souvent des croyances anti-islamiques dominantes. De nombreux exemples de  discrimination islamique sur le lieu de travail à l’encontre d’individus ont été signalés.

Surveillance gouvernementale : Le gouvernement français surveille au moins 75 mosquées. Cette surveillance a été critiquée comme un préjugé à l’encontre de la communauté musulmane.

Ces exemples mettent en lumière les différentes formes de discrimination auxquelles les musulmans sont confrontés en France. Cependant, il est important de réaliser que les expériences peuvent varier considérablement en fonction de facteurs tels que l’emplacement, le contexte financier et la situation personnelle.

L’état actuel des discriminations à l’égard des musulmans en France

Tout d’abord, considérons les conclusions d’une recherche menée par le Ballard Centre for Social Impact (États-Unis), qui ne peut être accusé de préjugés contre la France. L’article de Ballard publié en 2023 confirme nos conclusions précédentes (voir la partie 2 de cette série).

La discrimination à l’égard des musulmans, selon l’étude, est un grand problème en France, avec 42% des musulmans français victimes de discrimination. Cette hostilité est attribuée à l’approche particulière de la France à l’égard de la aux conséquences des récents actes terroristes et aux stéréotypes du discours public sur les musulmans. En conséquence, la population musulmane en France est confrontée à des désavantages économiques importants et à un manque de représentation à tous les niveaux de la société française. Par exemple, les musulmans ont deux fois moins de chances que les chrétiens ayant les mêmes qualifications d’être rappelés pour un emploi. Selon une étude de 2017, seuls 39 % des citoyens français considéraient l’islam comme compatible avec la société française. C’est terrible ! Cela montre comment les grands médias français et l’élite politique anti-musulmane ont persuadé la plupart de leurs compatriotes que les musulmans sont essentiellement anti-démocratiques. Qui se souviendra alors, après un long et profond lavage de cerveau quotidien, de tous les dictateurs reçus à l’Elysée avec les honneurs dus par l’hypocrisie officielle ? Qui se souviendra que si ces dictateurs ont pu gouverner des millions de musulmans, c’est bien grâce à l’État français et à ses semblables parmi les amis “démocratiques” occidentaux, les parrains et les protecteurs des autocrates et des tyrans ?

Le gouvernement français surveille au moins 75 mosquées.  Malgré cela, ces dernières années, il y a eu une augmentation des crimes haineux contre la communauté musulmane dans tout le pays, en particulier à la suite d’attaques terroristes. En France, rien qu’en 2020, il y a eu 235 attaques contre des musulmans, soit une augmentation de 53 % par rapport à l’année précédente. Pas étonnant! Les gardiens de la paix ne faisaient que détourner le regard.

Le gouvernement français a été critiqué pour ses politiques et sa rhétorique concernant l’islam et les musulmans, notamment la déclaration du président Emmanuel Macron en octobre 2020 selon laquelle l’islam est « en crise » et le projet de loi « anti-séparatisme », qui imposerait de larges limites à la communauté musulmane, dénoncé par plusieurs observateurs comme politiquement motivé en vue des élections de 2022. Selon le droit international, les activités anti-musulmanes du gouvernement français ont atteint le niveau de la persécution.

La réponse de la communauté internationale à la politique anti-musulmane de la France

La réaction de la communauté internationale à la politique anti-musulmane de la France a été mitigée, certains accusant le « pays des Lumières » (est-ce encore une étiquette crédible ?) de cibler et de stigmatiser les musulmans. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, le gouvernement français a mis en place une législation obscure qui donne aux autorités des pouvoirs supplémentaires pour surveiller et dissoudre les organisations et les groupes religieux qu’elles considèrent comme propageant des opinions opposées aux « valeurs françaises ». Une question majeure concernant les « valeurs françaises » se pose : sont-elles les mêmes que celles qui ont incité et poussé la France à envahir, coloniser, ravager, piller et déposséder des dizaines de pays dans le monde ? Si ce sont les mêmes, l’extrême droite ne saurait mieux dire. La France devrait être autorisée à se déchaîner comme elle le faisait il y a de nombreuses années. Ah, mais voilà! Le problème, c’est que les nouvelles générations d’Africains et d’Asiatiques vivant en France, n’adhèrent pas aux mêmes valeurs. C’est pourquoi les Français sont aujourd’hui en faillite en Afrique.

 Les gens de bon sens soutiennent que, bien que ces règlements ne nomment pas directement l’islam, ils sont destinés aux musulmans, alors qu’ils ont été initialement proposés pour lutter contre le « communautarisme islamiste ». Ça a l’air bizarre ! Mais la France est la seule «démocratie » qui lutte contre les communautés auto-organisées. Vous ne verrez pas ces «valeurs » anti-communautaires au Royaume-Uni, au Canada, en Australie ou même aux États-Unis. ( Jetez un coup d’œil au rapport 2021 du Département d’État américain sur la France ici.)

En outre, le gouvernement français a dissous diverses organisations musulmanes et fermé de nombreuses institutions musulmanes, y compris des mosquées, les accusant d’« incitation à la haine, à la violence et à la discrimination ». (Rapport du Département d’État sur la France 2022).

Ces actes ont suscité des critiques et des inquiétudes de la part de diverses sources, y compris des groupes religieux et des organisations non gouvernementales, qui affirment qu’ils mettent en danger les libertés fondamentales telles que la liberté de religion et d’association. (Les deux rapports américains ont déjà été cités).

La politique de la France a fait l’objet de vives critiques internationales. Par exemple, une coalition de trente-six organisations de treize pays a déposé un document auprès de la Commission des droits de l’homme des Nations unies (CDH) déclarant que les actions et politiques récentes de la France violaient le droit international des droits de l’homme.

En outre, certains critiques estiment que ces règles ont aggravé les préjugés musulmans en France, qui sont déjà courants dans le logement, l’emploi et les rencontres avec la police. Selon les statistiques du gouvernement, de nombreux musulmans en France ont signalé des discriminations religieuses. Le nombre d’incidents anti-musulmans enregistrés en France a augmenté. ( Rapport 2021 du Département d’Etat des États-Unis).

En résumé, alors que le gouvernement français affirme que ses politiques visent à défendre les valeurs françaises et à lutter contre l’extrémisme, ces politiques ont fait l’objet de nombreuses critiques nationales et internationales, les critiques affirmant qu’elles discriminent et stigmatisent les musulmans.

Droits de l’Homme Degré Zéro

Quand l’administration n’arrive pas à comprendre pourquoi il y a un ravin et pas de pont pour atteindre une partie substantielle de la population, il est facile d’accuser les imams de comploter contre l’État… comme dans n’importe quel régime totalitaire. La France de Macron est clairement devenue un modèle pour les autocrates ! Le gouvernement français a dissous de nombreuses associations musulmanes et expulsé plusieurs imams accusés d’« incitation à la haine, à la violence et aux préjugés ». En vertu de la même loi, il a fermé des établissements spécifiques et restreint l’enseignement à domicile pour des raisons religieuses. (Rapport 2022 du Département des États-Unis).

Ce que l’administration ne reconnaît pas, c’est que les imams expulsés ne faisaient que réagir à ce qu’eux-mêmes et leur communauté percevaient comme une oppression officielle. S’il y avait des gens sages au gouvernement, ils auraient conseillé à Macron d’investir dans les périphéries pauvres des grandes villes et de créer des emplois pour les jeunes plutôt que d’investir des millions d’euros dans le désert africain, de semer la discorde dans des pays où ils n’ont rien à faire, et de récolter des tempêtes et des coups de pied au cul !

Ces politiques ont été critiquées pour avoir stigmatisé la communauté musulmane de France, qui est la plus importante d’Europe. Le concept français de laïcité, complètement détourné et perverti, a été de plus en plus exploité pour s’immiscer dans la vie privée des musulmans. Cela a donné lieu à des conflits autour des manifestations publiques de la religion, telles que le port du hijab et du burkini, qui ne se limitent pas aux groupes populistes de droite, mais couvrent tout le spectre politique français. Les mesures du gouvernement français ont été perçues comme une mauvaise réponse à une série d’incidents terroristes dans le pays. Le président Macron a prôné l’établissement d’un « islam français », une pratique spirituelle réglementée par l’État. Donc, si nous comprenons bien, l’État peut s’immiscer dans les affaires religieuses sans permettre aux gens de pratiquer leur religion comme ils la comprennent ! Et Voilà! C’est pas bien joué, Monsieur Macron ! Maintenant, nous le savons tous.

Note de l’éditeur :  Ceci est une traduction autorisée de l’article paru en anglais sur le site GEW Reports and Analyses. Les articles publiés sur le site GEW R&A représentent les opinions de leurs auteurs et pas nécessairement celles de GEW. Seuls les articles publiés sans signature représentent le point de vue du GEW R&A.

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